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Table ronde 1 : Les parents dans les modes d’accueil : quelle place leur réserver ? Quel accompagnement à la parentalité leur réserver ?

Les professionnels de la petite enfance le savent : accueillir un enfant, c'est aussi accueillir sa famille. Et c’est d’ailleurs l’essence même du principe 3 de la Charte nationale d’accueil du jeune enfant : « Je suis sensible à mon entourage proche et au monde qui s’offre à moi. Je me sens bien accueilli quand ma famille est bien accueillie, car mes parents constituent mon point d’origine et mon port d’attache. » Mais quelle place leur donner exactement au sein des modes d’accueil ? Quelle est-elle à l’actuellement ? Doit-on l’institutionnaliser, via des conseils de parents par exemple ? Comment les accompagner au mieux dans leur parentalité, sans imposer et en prenant en compte que chaque parent est unique ? Pour aborder toutes ces questions, six experts : Elisabeth Laithier, présidente du Comité de filière Petite enfance ; Hélène Périvier, présidente du Conseil de la famille du HCFEA ; Marie Lambert-Muyard, cheffe du bureau des familles et de la parentalité à la DGCS ; Isabelle Rodriguez, directrice de l’association Pitchoun' à Bordeaux, co-présidente de l’Acepp ; Camille Hamon, directrice des micro-crèches Les Mesnuls et Méré (ADMR) ; Monique Busquet, psychomotricienne, formatrice petite enfance.
Quelle place pour les parents dans les lieux d’accueil collectif et individuel ? Le travail du HCFEA sur la question de la place des parents dans les crèches En octobre 2023, Aurore Bergé, alors ministre des Solidarités et des Familles, avait demandé à Elisabeth Laithier, à l’Unaf, et au HCFEA de se pencher sur la place des parents dans les crèches et de lui soumettre des recommandations visant à la renforcer. Pour sa part, le Conseil de la famille avait rédigé une note sur laquelle est donc revenue Hélène Périvier. Le HCFEA s’était en premier lieu penché sur la législation relative à la place des parents dans l’accueil du jeune enfant, laquelle est « assez imprécise (…) dans le sens où il n’y a pas de cadre très clairement défini », indique la présidente du Conseil de la famille. « Et ce n’est peut-être pas souhaitable, a-t-elle poursuivi, car j’imagine que pour chaque structure, il peut y avoir aussi beaucoup de souplesse dans la façon dont...
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Article rédigé par : Caroline Feufeu
Publié le 29 mars 2024
Mis à jour le 29 mars 2024