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Professionnels de la petite enfance - Agnès Canayer : la fin de la lune de miel ?

Jusqu’à présent, c’était un chapelet de louanges. « Une ministre à l’écoute » était la formule qui revenait le plus. Lors de rencontres avec les différents syndicats ou associations, Agnès Canayer, ministre chargée de la Famille et de la Petite enfance,  écoutait, attentive, prenait des notes, questionnait parfois ; bref elle montrait de l’intérêt et semblait concernée. Habile, elle ne promettait rien, mais ne refusait rien non plus. Non, elle reportait à plus tard… 
 
Au fil des interviews données ou de ses prises de paroles, un petit doute s’insinuait : des imprécisions, des approximations, de minuscules erreurs aussi, mais elle semblait tellement investie, de bonne volonté et proche. Proche des familles, proche des élus, proche des professionnels. Et le tout avec tant de sincérité. Car il faut le reconnaître, Agnès Canayer est une ministre sympathique, qui n’est pas dévorée d’ambition comme certaine de ses prédécesseures et qui, forte de ses 10 années de Sénat, n’a rien à prouver ni se prouver.  Et puis il y eut, ce 20 novembre, le faux pas. Au moins trois bourdes qui laisseront des traces. Jean-Christophe Combe, lui, n’en fit qu’une énorme sur le salaire des assistantes maternelles qu’on lui reprocha toute sa courte carrière de ministre. Un premier contact avec Pas de bébés à la consigne Pourtant la veille, jour de mobilisation des professionnels de la petite enfance à l’appel de Pas de bébés à...
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Article rédigé par : Catherine Lelièvre
Publié le 21 novembre 2024
Mis à jour le 30 novembre 2024