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« L’endroit le plus violent n’est pas toujours celui qu’on imagine », le message est clair : le foyer, censé être un lieu de sécurité, peut parfois devenir un enfer. À l'occasion de la Journée internationale des droits de l'enfant, l’association l'Enfant Bleu dévoile une campagne choc afin de sensibiliser aux violences intrafamiliales, portée par son nouveau parrain, la légende du MMA, Cédric Doumbè. La campagne met en lumière un contraste saisissant : la violence encadrée et maîtrisée des sports de combat, opposée à la violence insidieuse et non consentie qui frappe des enfants dans leur propre foyer.
C'est dans sa propre maison qu'un enfant est le plus en danger aujourd'hui
Les chiffres parlent d'eux-même. Chaque semaine 1 enfant meurt sous les coups de ses parents. En 2021, les violences intrafamiliales non conjugales ont augmenté de 16% par rapport à 2020 (selon le ministère de l’Intérieur), dont des violences physiques et sexuelles. La maltraitance affecte tous les milieux sociaux et une mauvaise représentation médiatique peut retarder la reconnaissance des signes de maltraitance, alertait l'Académie nationale de médecine en mai dernier dans un rapport intitulé « Le déni de maltraitance met l’enfant en péril ».
Des conséquences graves
On le sait, les violences subies durant l’enfance ont des conséquences négatives souvent très importantes et durables sur la santé mentale et physique. L'impact de la maltraitance sur le cerveau, sur la psychologie et le développement des enfants est largement documenté par les études. Pour endiguer ce phénomène, les professionnels de la petite enfance sont en première ligne, comme nous le rappelions dans un précédent article. La violence psychologique répétée ne laisse pas de trace physique, mais entraîne un climat de peur et d'insécurité qui se manifeste de différentes manières chez le jeune enfant.
L’interprétation de son comportement devrait permettre de détecter d'éventuelles maltraitances.
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