Selon le SNPPE, « la mort d’un bébé en crèche par manque d’encadrement est une mort de trop ! ». Pour rappel, vendredi dernier, nous apprenions le décès d’un bébé de 11 mois. La petite fille, déposée à 7h30 par son papa, avait été aspergée de Destop par l’auxiliaire de puériculture présente sur les lieux – elle serait selon son avocat non pas à AP mais titulaire du CAP AEPE - qui lui en avait aussi fait ingérer. Malgré l’intervention des pompiers à 8 h, le bébé est malheureusement décédé à l’hôpital de Bron. Le SNPPE, dans son communiqué, pointe du doigt la possibilité donnée aux micro-crèches d’ouvrir et de fermer avec une pro pour 3 enfants. Il dénonce aussi le fait que depuis le 1er avril 2020, en raison de la crise sanitaire, les crèches ont également cette possibilité.
Aussi, le SNPPE somme :
- « l’arrêt immédiat de la mesure exceptionnelle permettant aux crèches de n’ouvrir qu’avec un·e seul·e professionnel·le quelle que soit la capacité d’accueil de la structure
- l’arrêt immédiat de la mesure dérogatoire permettant aux micro-crèches de n’ouvrir qu’avec un·e seul·e professionnel·le. »
« L’Etat ne prend pas la mesure des enjeux de la petite enfance pour notre société pourtant les voyants sont au rouge depuis longtemps. La réflexion financière prime sur LA SEULE réflexion qui aurait dû être : l’humain ! », scande le jeune syndicat.
Et conclut : « Il faut investir massivement dans la petite enfance pour que plus jamais un bébé ne meurt car la réglementation ne l'a pas assez protégé. »
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