Selon une étude d’experts, 64% des parents qui utilisent des lingettes les emploient pour le change des bébés et jeunes enfants, même si elles ne sont pas destinées spécifiquement à cet usage et contiennent du phénoxyéthanol (1%). Or selon des études toxicologiques, cette substance pourrait potentiellement avoir des effets néfastes sur la santé. Et chez les moins de 3 ans, la zone du siège étant particulièrement sensible avec un risque plus fréquent de peau lésée (érythème fessier), elle est plus susceptible d’absorber le phénoxyéthanol.
Pour mieux prévenir ce risque, l’Ansm a opté pour un affichage sur les produits, dans la « Décision du 13/03/19 ». Elle stipule dans l’Article 1er que la mise à disposition sur le marché des produits cosmétiques non rincés contenant du phénoxyéthanol doit être « conditionnée à la mention sur leur étiquetage de ce que ces produits ne peuvent pas être utilisés sur le siège des enfants de 3 ans ou moins ». Une mesure pour l’instant à titre conservatoire, dans l’attente de la décision de la Commission européenne.
L’article 2 lui prévoie que les personnes responsables qui mettent à disposition sur le marché ces produits cosmétiques visés à l’article 1er « prennent toutes mesures utiles pour se conformer à la présente au plus tard dans un délai de 9 mois à compter de la publication de cette décision sur le site internet de l’Ansm ». L’Article 3 précise que le Directeur des dispositifs médicaux thérapeutiques et des produits cosmétiques et le Directeur de l’inspection sont chargées de l’exécution de cette décision.
A savoir que cette décision porte aussi sur les crèmes, laits et lotions non rincés (que l’on n’a pas besoin d’enlever ou rincer à l’eau après application). Mais ne concerne pas les déodorants, produits de coiffage et produits de maquillage.
Source : Ansm
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