Un élargissement des critères
Les principaux changements apportés à la définition de cas concernent entre autres :
- La prise en compte systématique des cas d’hépatites aiguës avec infection par le SARS-CoV-2 ou par un adénovirus ;
- Le retrait du critère d’un taux de prothrombine inférieur à 50% (critère de sévérité marquant une dysfonction majeure du foie) afin d’élargir le recueil à des hépatites moins sévères ;
- Une précision des facteurs d’exclusion de la définition d’un cas possible et notamment : l’hépatotoxicité liée à un médicament, les virus classiquement responsables d’hépatites aiguës, et les autres causes bien connues pouvant entrainer une hépatite aiguë.
Une mise à jour de la conduite à tenir pour repérer un accroissement des cas
La conduite à tenir a été mise à jour pour tenir compte de cette nouvelle définition de cas.
Le circuit de signalement et d’investigation s’appuie sur un réseau de cliniciens et de laboratoires incluant les quatre centres de transplantation hépatique (Necker, Bicêtre, Marseille, Lyon) et les services de réanimation pédiatrique. Son objectif est de détecter sur le territoire un éventuel signal similaire à celui observé au Royaume-Uni. La conduite à tenir devant un cas d’hépatite aiguë sévère chez les moins de 18 ans a été en conséquence mise à jour et diffusée par le ministère en charge de la Santé aux professionnels concernés.
Une analyse précise des données
Par ailleurs, Santé publique France continue d’analyser régulièrement :
Les données de passages aux urgences du réseau OSCOUR® ayant montré une hépatite aiguë d’étiologie inconnue (excluant notamment les hépatites virales A à E) chez les enfants de moins de 18 ans.
Les données d’hospitalisation (PMSI) pour détecter une éventuelle augmentation du nombre de séjours hospitaliers compatibles avec une hépatite aiguë d’origine inconnue.
Source : www.santepubliquefrance.fr
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