Grève petite enfance du 2 février : un bilan plutôt positif

Hier, à l’appel du Syndicat National des Professionnel.le.s de la Petite Enfance (SNPPE) mais aussi de la CGT services à la personne, les professionnels de la petite enfance étaient dans la rue. Pour dénoncer leurs conditions de travail, des salaires trop bas et la réforme des retraites.

Une mobilisation plutôt bien suivie
Ils étaient une quarantaine à Metz, Reims, Chalon-sur-Saône, Sarreguemines, une centaine à Bordeaux, environ 200 à bordeaux, selon les premiers chiffres, à être descendus dans la rue avec le SNPPE. Et, a priori, entre 3 000 à 5 000 à Paris où, rappelons-le, le cortège était mené par la coordination nationale du travail social, et donc pas seulement composé de professionnels de la petite enfance. « C’est vrai que c’est compliqué de faire venir les pros dans la rue mais nous sommes satisfaits, commente Cyrille Godfroy, cofondateur du SNPPE, le mouvement a été plutôt bien suivi au niveau de la grève, beaucoup de structures ont fermé leurs portes ».

Une grève focalisée sur 3 grands sujets
Les conditions de travail dégradées étaient à l’ordre du jour de la mobilisation. « On reçoit des témoignages effarants. On a par exemple des collègues sur la manif à Metz, qui nous ont dit qu’elles venaient enfin d’avoir un fauteuil dans leur structure pour donner le biberon aux 8 bébés accueillis. C’est aberrant, car c’est aussi important pour le besoin de l’enfant que pour le confort des pros », pointe du doigt le cofondateur du SNPPE. L’objectif du débrayage était également de dénoncer les salaires trop faibles du secteur et donc de revendiquer une revalorisation salariale. Mais aussi la réforme des retraites. 

Le SNPPE déjà sur la suite
A l’instar du collectif Pas de bébés à la consigne, le SNPPE va solliciter ce week-end ses adhérents pour décider de ses futures actions. Parmi les pistes de mobilisation : rejoindre le mouvement du samedi 11 février contre la réforme des retraites, une opportunité donnée notamment à celles et ceux qui ne peuvent manifester en semaine. Mais cela reste encore à confirmer.
 
Article rédigé par : CF
Publié le 03 février 2023
Mis à jour le 15 mai 2023