Pas de bébés à la consigne : la mobilisation continue

Suite à la journée de grève du 6 octobre, Pas de bébés à la consigne détaille ses futures actions car, pour le collectif, il est hors de question de s’arrêter là.

La mobilisation du 6 octobre va se poursuivre, prévient le Collectif, à travers une série d’initiatives. Voici lesquelles :
Les pros invités à écrire à Emmanuel Macron
La boîte aux lettres de l’Elysée va-t-elle débordée ? C’est en tout cas ce que souhaite Pas de bébés à la consigne. « Nous appelons les professionnel.les, en équipe ou individuellement, à adresser par milliers et par milliers au président de la République un courrier », indique le collectif. Dans cette lettre, 5 exigences :
- La suppression de l’arrêté du 29 juillet (en particulier ses articles 2 et 3) qui, pour rappel, autorise des personnes non qualifiées à être embauchées dans les EAJE
- La mise en place de la prime Ségur « sous forme de traitement indiciaire à tous les professionnel.les des crèches publiques (189 euros nets) qui incitera aussi le privé à s’aligner
- L’augmentation des places dans les écoles de formation
- L’adoption d’un taux d’encadrement unique en crèche : 1 adulte pour 5 enfants non marcheurs et 1 pour 7 marcheurs
- Quel que soit le mode d’accueil choisi par les parents, l’égalisation du reste à charge vers le bas
Pas de bébés à la consigne précise qu’il mettra à la disposition des pros, un modèle, dans les prochains jours et que la lettre pourra être envoyée par la poste ou internet, en n’oubliant pas de le mettre en copie. Et qu’il demande à demande à être reçu par le président de la République sur ces mêmes revendications.
Salaires et actions à venir
« Nous travaillons à susciter une interpellation la plus large possible du gouvernement dans les instances paritaires de la fonction publique pour une revalorisation salariale immédiate qu’il peut décider dans le secteur public ouvrant la voie à des mesures similaires pour le privé », explique aussi le collectif. Enfin, il signale que, afin de définir les prochaines actions à mener, il va demander l’avis des professionnels de la petite enfance, « au plus près des volontés et des capacités du terrain ».
CF
PUBLIÉ LE 14 octobre 2022
MIS À JOUR LE 17 avril 2023