Reconfinement : les crèches restent ouvertes

Ce soir, le président de la République Emmanuel Macron, lors de son allocution télévisée, a donc annoncé un confinement national. Néanmoins, contrairement à celui du printemps dernier, les crèches et les écoles notamment resteront ouvertes. Et pourront donc continuer d'accueillir les enfants. Ce qui permettra à leurs  parents de poursuivre leur activité professionnelle.

Le premier Ministre précisera les conditions exactes de ce reconfinement et des crèches, mais d’ores et déjà il est certain - le Président l'a d'ailleurs souligné - qu’il y aura un protocole sanitaire renforcé. D’ailleurs, la Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS) est déjà en train de revoir les consignes sanitaires de la dernière version du guide ministériel « COVID-19 et modes d’accueil du jeune enfant » actualisé le 20 octobre, suite au passage à l'état d'urgence.

La Fédération Française des Entreprises de crèche (FFEC), dans un communiqué publié ce soir , « prend acte dès la décision du Président de la république de reconfiner la France tout en permettant aux crèches et micro crèches de continuer à faire bénéficier les jeunes enfants d’un accueil de qualité avec une sécurité sanitaire renforcée. Et rappelle aussi que des mesures économiques indispensables à la pérennité des entreprises de crèches e micro crèches. » Craignant néanmoins la désaffection des parents, elle appelle le « gouvernement à rappeler aux parents que les modes d’accueil des jeunes enfants restent ouverts pour accompagner le télétravail des parents, pour le bien-être des enfants et des familles » « et insiste pour que les entreprises de crèches « puisent bénéficier du dispositif de l’activité partielle prise en charge à 100% par l’État ».

Enfin, dans l’attente d’un vrai plan de relance pour la petite enfance, la FFEC appelle « à la réactivation des aides financières d’urgence de la Cnaf pour les places inoccupées du fait du confinement ». Ce qui n’est pas prévu dans les dernières mesures votées qui ne concernent que les places fermées administrativement ou inoccupées par un enfant-cas contact.
Article rédigé par : Catherine Lelièvre
Publié le 28 octobre 2020
Mis à jour le 14 juin 2021