Mes souhaits pour cette nouvelle année. Par Monique Busquet

Psychomotricienne

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petite fille gaie
Que chacun de nous, adulte comme enfant, soit et se sente respecté dans les gestes et les détails du quotidien,
Que chacun de nous respecte l’autre même lorsqu’il ne le comprend pas,
Que chacun cherche à percevoir le point de vue de l’autre,
Que chacun puisse considérer les différences comme une richesse,
Que chacun sache pour cela utiliser diverses « lunettes » et grilles de lecture,
Que chacun se rappelle que toute réalité est multiple, comme un oeil aux nombreuses facettes,
Que chaque nouvelle connaissance vienne nous éclairer dans le concret de nos pratiques professionnelles,
Que chaque approche pédagogique nous permette d’être au service de l’enfant d’abord,
Que les projets et les cadres soient les soutiens et les guides nécessaires à la souplesse,
Que nous nous rappelions que la qualité de la relation est le coeur de notre travail,
Que nous sachions rester au service de chaque enfant et de sa famille,  
Que les relations soient nourries de tact, finesse et subtilité,
Que nos accueils passent par une vraie présence à l’autre,
Que chacun puisse rester disponible à lui-même et « prendre de soin de soi »
Que chacun puisse rester disponible à chaque enfant et prendre soin de lui,
Que nous puissions interpréter les comportements des enfants en fonction de leurs besoins et non en fonction de ce que cela nous fait vivre,
Que nous puissions faire confiance à chaque enfant même lorsque ses comportements nous dérangent,
Que nous donnions aux enfants la possibilité de faire confiance aux adultes,
Que nous sachions regarder le verre à moitié plein,
Que nous puissions souligner, nommer ce qui va bien  et ainsi le renforcer,

Que nous nous rappelions le sens de notre travail, comme nous le raconte la métaphore bien connue des casseurs de cailloux : La question « Que faîtes-vous ?» est posée à trois casseurs de cailloux.
- « Vous voyez bien, je casse des cailloux, c’est fatiguant, j’ai mal partout, je suis épuisé » se plaint le premier d’un air malheureux.
- « Je casse des cailloux, c’est fatiguant mais ainsi je peux nourrir ma famille », répond le second avec un sourire.
- « Je construis une cathédrale ou toute autre construction noble et belle, comme l’est le devenir de chaque enfant ! » répond le troisième avec joie et enthousiasme ;

Que chacun trouve ainsi  joie et émerveillement.
Très bonne année à tous et toutes !
Article rédigé par : MOnique Busquet
Publié le 30 décembre 2017
Mis à jour le 02 janvier 2018