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Crèches transfrontalières : la France et l'Allemagne montrent l'exemple

Elles se comptent sur les doigts d'une main et pourtant, les crèches transfrontalières incarnent à la fois une offre d'accueil ultra-ciblée, une démarche partenariale particulièrement innovante et une coopération professionnelle très porteuse. Retour, de part et d'autre du Rhin, sur ces expérimentations qui gagneraient à être connues.
Du côté français, il y a la Maison de la petite enfance franco-allemande à Strasbourg. Pensé avec la ville allemande de Kehl, cet EAJE, ouvert en 2014 et géré par l'AASBR (association à but non lucratif) après une délégation de service public de la Ville, propose 60 berceaux et emploie une bonne vingtaine de personnes dont 16 professionnels de la petite enfance. Du côté allemand, il y a la Kita Salut, une structure à la fois crèche et jardin d'enfants, gérée par la ville de Sarrebruck depuis le mois de septembre, et montée avec la communauté d'agglomération de Sarreguemines Confluence. La Kita pourra accueillir, à pleine capacité, 133 enfants de 0 à 6 ans et salarie d'ores et déjà une vingtaine de professionnels. Leur point commun : les deux structures, nées de partenariats transfrontaliers, accueillent des enfants et emploient des professionnels français et allemands. En d'autres mots, un accueil en immersion totale au cœur de deux langues et de deux...
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Article rédigé par : Véronique Deiller
Publié le 24 novembre 2023
Mis à jour le 28 novembre 2023