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Du changement chez People & Baby ! Lors d’une assemblée générale, les actionnaires ont nommé un nouveau président en la personne de Philippe Tapié, qui avait rejoint le comité stratégique du groupe il y a deux mois. Auparavant, il était CEO de Maisons de Famille, un groupe d’Ehpad qui gère plus de 150 résidences pour séniors en France et en Europe. « Sous sa direction, le Groupe Maisons de Famille a connu une croissance soutenue et a maintenu des standards de qualité élevés, ce qui en fait un choix naturel pour diriger People & Baby », est-il indiqué dans le communiqué annonçant sa nomination. A charge maintenant pour Philippe Tapié « d’engager la transformation de People & Baby et d’en renforcer les fondations, face aux nombreux défis auxquels le secteur est confronté. » « Cette nomination marque le début d'une nouvelle ère pour People & Baby, dans laquelle l’entreprise s'engage à continuer à offrir des services de qualité tout en explorant de nouvelles opportunités de croissance », peut-on encore lire.
Christophe Durieux, pour sa part, fondateur de People & Baby et jusqu’alors président du groupe, « reste l’actionnaire de référence et président du comité stratégique », est-il précisé.
Bref un sacré challenge pour le groupe qui rappelons-le avait fait la Une des médias à l'été 2022 suite au décès d'un bébé, à Lyon, dans l'une de ses structures. Rappelons également que People & Baby avait été épinglé par le livre-enquête Babyzness sur les crèches privées, qui avaient relayé le témoignage de familles et de professionnelles du groupe.
Derrière cette version officielle, selon une dépêche AFP publiée dès le lendemain, une sorte de règlement de compte(s)…
D’ailleurs Christophe Durieux dans un message adressé à ses (anciens) salariés ne s’en cache pas. Il dénonce « une tentative de déstabilisation sans précédent ».
Il a expliqué à l’AFP que le fonds d’investissement Alcentra, auquel il avait fait appel en 2018 pour développer le groupe (500 millions), racheté en 2022 par un fonds américain « Franklin Templeton, « a organisé un putsch, une prise de contrôle du groupe (…) dont ils veulent organiser le démantèlement (…) pour optimiser le profit »…
Plus prosaïquement, cette prise de pouvoir serait la sanction du non-paiement depuis 18 mois des intérêts.
Une affaire de gros sous donc très éloignée des enfants, des familles et de la qualité d’accueil !
Source : communiqué de People&Baby et AFP.
Pour info : le replay de l’audition de Christophe Durieux et Odile Broglin devant la Commission d’enquête parlementaire sur le modèle économique des crèches et la qualité d’accueil
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