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On s’y attendait, c’est désormais officiel. Toutes les crèches et établissements scolaires seront fermés dès lundi. Mesure efficace selon Emmanuel Macron pour « ralentir la propagation du coronavirus » car même si les enfants et les jeunes sont moins en danger, selon les scientifiques « ils sont ceux qui propagent le plus vite le virus »
Un service de garde pour les enfants des personnels soignants
Le gouvernement devrait dans les jours à venir préciser un certain nombre de points mais Emmanuel Macron a d’ores et déjà annoncé que le chômage partiel sera facilité et bien indemnisé, et qu’un « service de garde sera mis en place région par région », afin que les personnels soignants, « indispensables à la gestion de la crise sanitaire, puissent faire garder leurs enfants ». Par ailleurs, en principe les parents n'auront pas à supporter financièrement les conséquences de devoir garder leurs enfants à la maison et devraient pouvoir bénéficier d’un arrêt de travail.
La FFEC appelle à la création d’un fond d’indemnisation des modes d’accueil de la Petite Enfance
La Fédération des Entreprises de Crèches (FFEC) a immédiatement réagi à cette annonce et publié un communiqué où elle prend acte de la fermeture des crèches et micro-crèches et demande toutes les mesures économiques nécessaires à la pérennité de leurs entreprises.
« Les 1 900 établissements de crèches et micro-crèches de la FFEC seront fermés lundi 16 mars jusqu’à nouvel ordre et les 20 000 salariés placés en activité partielle.
Les entreprises de crèches prendront leur part dans la lutte contre la propagation de l’épidémie et travailleront à trouver des solutions pour que l’accueil des Français mobilisés dans la lutte contre l’épidémie puissent être accueillis. La FFEC demande des consignes sur la facturation des familles non accueillies (...).Salue l’annonce du Président de la République sur la revalorisation du chômage partiel mais veut connaitre le montant (…)
Les entreprises de crèches rappellent que dans les crèches et micro-crèches fermées par décision présidentielle, les mesures d’activité partielle ne couvriront que partiellement le salaire des professionnels de la Petite Enfance et sans prendre en compte les autres charges des établissements tant immobilières que mobilières. »
Des acomptes sur la subvention annuelle de la Cnaf
Les entreprises de crèches demandent au déblocage immédiat de 90% de la subvention annuelle de fonctionnement afin de pouvoir verser les salaires de la fin du mois de mars. .
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