Crèches : les pros ont des états d’âme

Comment se porte votre crèche en 2016 : c’est le titre du questionnaire (1) que Chrystelle L.N, une directrice de crèche en arrêt maladie pour cause de burn out, a mis en ligne en avril dernier. Plus de 800 professionnels exerçant en EAJE y ont répondu. Le décryptage de leurs réponses est édifiant : les professionnels de la petite enfance, de l’agent de ménage à la directrice d’établissement aiment leur métier. Mais ils sont fatigués et en souffrance. Ce qui leur manque : de la reconnaissance, du temps et des moyens pour mieux faire leur travail. Revue de détails de leurs regrets, envies et difficultés au quotidien.
Qui sont ces professionnels interrogés ?
Les professionnels qui ont répondu à ce sondage en ligne travaillent tous dans des structures collectives. La majorité (45,21%) dans des crèches municipales, 28,3% dans des établissements privés  et 19 25% dans des structures associatives.
Une majorité de femmes
Des pros représentatifs de la réalité  du terrain  puisque  99,4% de femmes et seuls 0,6% d’hommes ont répondu au questionnaire. Normal dans un secteur très fortement féminisé et dont la « masculinisation » est très lente. C’est d’ailleurs un des éléments pointés dans le rapport de Sylviane Giampino sur le « développement du jeune enfant, les modes d’accueil et la formation des professionnels ».
Une forte représentativité des auxiliaires de puériculture
Bon reflet également de la réalité des structures d’accueil collectif aujourd’hui, 49,4% des professionnelles (nous nous autorisons désormais à utiliser féminin !)  ayant renseigné le questionnaire sont des auxiliaires de puériculture ( AP)  28,7% des éducatrices de jeune enfants (EJE), 10,1% des agents de puériculture ( c’est à dire des titulaires du CAP Petite Enfance)  et 7,8% des directrices d’établissements. Viennent ensuite les directrices adjointes (5,2%), les agents polyvalents (1,21%), les infirmières, psychologues, psychomotriciens et agents d’entretien.
Peu de non diplômées (2)
Bien sûr on sait qu’aujourd’hui  des discussions autour des réingénieries  et refontes  des métiers et des diplômes sont en cours  dans les différents ministères concernés. Et dans ce domaine, le rapport Giampino là encore donnait quelques pistes intéressantes. Néanmoins, on peut constater que parmi les répondantes aux questionnaires peu sont des non diplômées (0,9%). Logiquement, viennent en tête les diplômes d’AP (52,7%), puis ceux d’EJE ( 33,6%), suivis du CAP petite Enfance (22,8%) et du BEP (16,3%).1% seulement de un diplômes de puéricultrice. Ce qui là encore rejoint les remarques du rapport Giampino.
• Des salaires assez modestes
La grande majorité de ces professionnelles (59,4%) perçoivent un salaire compris entre 1150 et 1500€. 13,1% touchent le SMIC. Et 27,6/ bénéficient d’une rémunération supérieure à 1500€. Tout dépend bien sûr du métier et de la fonction exercée mais aussi évidemment de l’ancienneté. Dans ce secteur, les augmentations sont faibles : pour 44,6%  la dernière augmentation était de moins de 5€. Et pour 44% entre 5 et 30€.
• Une très large majorité de CDI.
En revanche, les professionnelles exerçant en crèches sont à 80,5% en CDI. Seules 19,5% ont signé un CDD. Il est vrai que le secteur peine à recruter : pas assez de personnel qualifié et beaucoup de turn over dans les EAJE.
La Petite Enfance : un vrai choix.
Enfin parmi les 812 réponses à ce questionnaire, on peut noter qu’à une écrasante majorité (88,8%) travailler dans une structure petite enfance est non seulement un choix mais un premier choix. On pourrait presque parler de vocation. Et pour les quelques 11% pour qui ce n’est pas un premier choix, il est intéressant de noter que leur premier choix n’était pas très éloigné de ce monde : professeur des écoles, assistante maternelle, sage -femme, infirmière sont parmi les premiers métiers cités.

Comment ces professionnelles voient-elles leur métier ?
Les pros ont une vision positive et exigeante de leurs métiers. Et c’est sans doute pour cela qu’elles souffrent parfois de ne pouvoir le faire comme elles le souhaiteraient.
La patience, qualité N° 1 pour l’exercer
C’était une question ouverte. Pourtant un trio de tête s’est vite dégagé : patience, écoute, observation. Viennent ensuite la disponibilité, le dynamisme l’esprit d’équipe et l’adaptabilité. Sont citées aussi : l’empathie, la bienveillance, la douceur, l’organisation et la créativité.
Fatiguant mais enrichissant
Les items proposés pour qualifier leur métier étaient mixtes : positifs et négatifs. Et les professionnelles dans leurs choix de réponses ont gardé cette ambivalence  car plusieurs choix étaient possibles. Pour 69, 3% il est fatiguant et pour 66, 3% il est enrichissant. Pour 62,4% il est passionnant et pour 56,3% il est difficile.
La qualité d’accueil proposée : bienveillante
Quand on demande aux professionnelles, comment elles jugent la qualité de l’accueil proposée aux enfants, elles restent optimistes : bienveillante (68,4%), professionnelle (52%), rassurante … mais bruyante disent-elles.  
Changement de poste mais pas de secteur
Quand on leur parle  carrière. Malgré les difficultés des métiers du secteur, elles envisagent de changer de métier (60,5%) mais pour une évolution (52%) et pas pour un changement d’orientation (35,3%).

Dans quelles conditions, ces professionnelles travaillent-elles ?
La deuxième partie du questionnaire « Comment se porte votre crèche en 2016 » aborde les conditions de travail en EAJE.
Poste et formation en adéquation
C’est plutôt une bonne nouvelle, Plus de 96% des pros sondés considèrent que le contenu de leur poste est en adéquation avec leur formation (en partie pour 63,3% et complétement pour 32,9%). Les pros ayant rempli le questionnaire sont 28% à travailler en section des petits, 26,7% avec les moyens et 27% avec les grands. 37 ?7% travaillent auprès d’enfants d’âges mélangés. Enfin 19,5% font un travail de bureau, 10,3% sont en lingerie, 8,7% en cuisine et 9% sont dédiées au ménage.  Ces éléments sont intéressants à garder à l’esprit pour la lecture de la suite des réponses.
Des fiches de poste qui correspondent au travail effectué…la plupart du temps !
La moitié des répondantes ont eu connaissance de leur fiche de poste avant leur embauche. Ce qui veut dire que l’autre moitié n’y a pas eu accès. La proportion change après l’embauche puisque 73,7% ont pu en prendre connaissance une fois intégrées à la structure. Seules 20,8% des professionnelles ont été associées à la réflexion autour de leur fiche de poste alors que plus de 90% l’auraient souhaité. Néanmoins la fiche de poste proposée correspond  dans 68,3% des cas au travail effectué. Cependant toutes disent qu’il leur arrive d’effectuer des tâches hors de leurs missions ou fonction. Très souvent pour 21,9%, souvent pour 32,4% et rarement pour 29,7%. Quelles tâches effectuent-elles alors : donner les médicaments, faire le ménage, gérer les plannings, effectuer du travail administratif. Dans quelles circonstances : les congés  quel qu’ils soient  pour remplacer des collègues « non remplacées »…
• Des moyens insuffisants
Les pros interrogées déplorent le manque de temps (68,6%), de moyens humains (56,4%) et de moyens matériels (52,1%) pour remplir leurs missions
L’absentéisme jugé important, et les non remplacements  des absents (dans 41,3% peu souvent et dans 21,3% jamais) sont pointés comme entraînant des dysfonctionnements et du stress.  Pour autant sur le temps en tout cas, elles font de la résistance puisqu’elles disent que quand elles s’occupent des enfants « elles de donnent le temps » (54,4%) tandis que 24,8% reconnaissent « faire au plus vite ».
Présence d’intervenants extérieurs
Néanmoins, 63,8% des professionnelles sondées signalent (et apprécient) la présence d’un psychologue dans leur établissement (présent une fois par mois pour 29% et une fois par semaine pour 14,6%), et la 60,7% la  participation d’intervenants extérieurs (musiciens, psychomotriciens, pédiatres, conteuses ou bibliothécaires). Enfin des réunions de sections sont organisées une fois par semaine (18,8%), deux fois par mois (27,5%).
Changement de plannings : pas de règle
Certaines pros changent de planning tous les jours (24,4%), et d’autres jamais (13,5%). Environ 37% voient leurs horaires modifiés toutes les semaines.
Des crèches surbookées
38,3% des professionnelles  répondent que leur crèche est remplie au maximum, 29,1% qu’ il y a des enfants absents, 29,1% que la crèche remplace les enfants absents . la faute à la PSU… Un point relevé aussi dans le rapport Giampino.
La gestion des remplacements, essentielle
En question ouverte, quand on demande aux pros ce qu’il faudrait pour améliorer leurs conditions de travail, vient en premier : la question du personnel (garder le rapport nombre de pros/nombre d’enfants) et particulièrement la gestion des remplacements pour absences prévues ou imprévues. Plébiscitée, l’idée d’un professionnel volant par structure. Autre point soulevé l’ergonomie des postes de travail et l’aménagement des locaux (locaux jugés parfois peu adaptés et même vétustes). Enfin la question du management est largement abordée dans ces commentaires. L’animation, la qualité du projet pédagogique apparaissent comme essentielle pour rendre la cohésion des équipes. Et une direction qui octroie un peu de considération aux pros serait bienvenue …
A contrario, celles qui apprécient leurs conditions de travail relèvent une bonne organisation,  une bonne équipe soudée et une bonne ambiance avec une direction attentive à ses professionnelles.

Verbatim : morceaux choisis
La dernière partie du questionnaire était une large question ouverte : comment se porte votre crèche en 2016 ?  Les réponses sont nombreuses, sincères, parfois surprenantes et même inquiétantes. Mais aussi parfois pleines d’optimismes et surtout d’envies. Il manque si peu de chose pour que tous les talents, toutes les compétences réunies dans les EAJE explosent et fassent des merveilles  tout en prenant un immense plaisir à faire le travail. En se sentant elles aussi bien-traitées.
La lassitude
 Auxiliaire de  puériculture en association 12 ans d’expérience : « Je suis épuisée, fatiguée. Je lutte pour que les mentalités évoluent auprès des enfants et des familles, chaque jour. L’accompagnement, la compréhension des différentes histoires . Acceptons les différences, réagissons, prenons le temps avant de porter un jugement. Merci à Catherine Gueguen qui m’a redonné espoir de continuer mon combat pour une enfance heureuse. »
EJE Directrice Club de vacances 15 ans d’expérience : « Vivement la reconversion ! Profondément déçue par la réalité du terrain , plus envie d’être EJE. Tout le monde se moque des conditions de travail, un enfant ca ne vote pas et ca ne raconte pas sa journée (…) »
EJE en EAJE associatif, 9 ans d’expérience : « L’équipe est fatiguée. Beaucoup d’absences. »
CAP petite enfance en EAJE privé 10 ans d’expérience : « Ma crèche va mal. Tout le monde veut quitter son poste ! »
• Le manque de reconnaissance
Auxiliaire de puériculture en EAJE municipale, 26 ans d’expérience : « Je pense qu’il y a a un vrai travail d’écoute des professionnels à mettre en place. Plus de cohérence, de compréhension par le dialogue. Nous nous sentons dévalorisés. »
EJE en crèche  municipale 27  ans d’expérience : « J’exerce un métier que j’aime et j’espère le faire encore longtemps (…) mais ce sont des métiers difficiles et peu reconnus, peu valorisés et sous payés , malgré l’importance et la nécessité d’un accueil de qualité durant ces années charnières de l’enfance ».
CAP petite enfance dans le privé 13 ans d’expérience : « Je suis très contente de mon poste et de la collaboration avec mes collègues aujourd’hui, mais c’est dommage que ce métier ne soit pas davantage valorisé et reconnu. Heureusement les enfants nous le rendent bien !!! »
« Il faut travailler à la revalorisation et reconnaissance de nos métiers. Il est indispensable de prendre conscience et en compte les risques psycho -sociaux (physique/psychique) inhérents à nos métiers. »
• Les enfants d’abord !
Adjointe EJE en crèche municipale 12  ans d’expérience : « Merci aux enfants accueillis qui eux nous apportent tant pour survivre dans ce milieu bien particulier. »
EJE en EAJE privé 7ans d’expérience : « Ce secteur manque de valorisation et de vraie formation surtout sur la  prise en compte des émotions et de la construction psychologique de l’enfant »
EJE en EAJE privé, 10 ans d’expérience : « C’est difficile de changer les mentalités et de prôner la bienveillance »
EJE en EAJE municipal, 39 ans d’expérience : « Ma crèche est une crèche où le mot respect a VRAIMENT du sens. L’enfant est aussi VRAIMENT la priorité. (…) »
Auxiliaire de puériculture en EAJE privé 9 ans d’expérience : « L’enfant reste heureusement au cœur des préoccupations. Hélas si l’adulte qui l’entoure est maltraité, qu’advient) il de la relation ? Comment peut on être bienveillant avec les enfants et à ce point méprisés par les adultes ? »
Auxiliaire de puériculture en EAJE privé 3 ans d’expérience : « Ma crèche ne va pas bien, les enfants eux vont bien. Ils sont stables avec les repères qu’il faut. Tout est mis en place pour leur bien être mais sans tenir compte de ce que vit le personnel et on souffre vraiment des conditions de travail ».
• La course à la rentabilité
Infirmière adjointe à la direction en EAJE privé 3 ans d’expérience : « Beaucoup de demandes de parents, le siège qui dit oui pour que cela rapporte de l’argent. Peu importe els conditions d’accueil… Mais des familles qui nous font confiance, avec qui l’on crée des liens forts. Des enfants heureux d’être là qui grandissent de jour en jour sous l’œil bienveillant des professionnels qui font de leur mieux pour les aider à évoluer à leur rythme »
EJE en EAJE associatif, 13 ans d’expérience : « En 13 ans, j’ai vu nos conditions de travail se dégrader progressivement uniquement pour des raisons financières. C’est déplorable »
Auxiliaire de puériculture en EAJE,6 ans d’expérience : « Ce qui me met le plus en colère en ce moment, c’est la pression que la CAF met aux structures pour remplir les crèches. Lorsque nous sommes en capacité d’accueil maximum, on se retrouve avec des groupes de 7-8 enfants. (…) »
EJE en EAJE municipale, 2 ans d’expérience : « Le taux de remplissage qui doit être de 70% instaure un climat de pression sur les responsables de crèche et sur les équipes. »
Auxiliaire de puériculture en EAJE privé, 16 ans d’expérience : « Les professionnels sont fatiguées à cause du fonctionnement à flux tendu »
Auxiliaire de puériculture en EAJE  municipale, 10 ans d’expérience : "Notre crèche est vieille de 30 ans , mais il faut la remplir pour faire du chiffre et rentrer de l’argent. On ne pense même pas au bien être des professionnelles »
EJE en EAJE associatif, 3 ans d’expérience : « Ma crèche, c’est une usine à bébés où chacun fait de son mieux pour les accueillir dignement et passer de belles journées mais trop souvent les journées sont marquées par le stress de toutes arts(…). »
EJE en EAJE municipale, 9 ans d’expérience : « Le multi accueil dans lequel j’exerce est passé d’une gestion communale à une gestion intercommunale : les conditions de travail se sont dégradées, l’ambiance au sein de l’équipe , les relations avec la direction et du coup la qualité de l’accueil. (L…). la hiérarchie en demande toujours plus : rendement- rendement »
EJE en EAJE privé, 12 ans d’expérience : « Je travaille pour une entreprise privée en délégation de service public . les employées sont peu considérées. Le rendement est la préoccupation principale ».
Directrice EJE d’un EAJE privé, 11 ans d’expérience : « Le milieu de la petite enfance devient un monde stressant pour les équipes et responsables. Actuellement la petite enfance devient un univers de rendement. Il est difficile d’u associé la pédagogie…. »
Auxiliaire de puériculture en EAJE municipale, 19 ans d’expérience : « Les conditions de travail ne font qu’empirer, le bien- être de l’enfant passe en second plan quant au nôtre n’en parlons même pas. Il faut combler les trous afin de faire du profit."
• Les coupes budgétaires
Auxiliaire de puériculture en EAJE  municipale, 7 ans d’expérience : « Le budget fond d’année en année, notre matériel se dégrade de plus en plus, les arrêts maladie ne sont pas toujours remplacés, le nombre d’enfants augmente… Bref, il y a des jours où ce travail est vraiment épuisant , où nous avons l’impression de travailler à la chaîne ,où nous ne pouvons pas prendre le temps de nous poser pour être auprès des enfants , ni de prendre le temps de les câliner, de les rassurer »
EJE en EAJE  municipale, 3 ans d’expérience : « Je trouve qu’en tant qu’EJE , on nous en demande de plus en plus avec de moins en moins de moyens, et salaire très restreint ».
EJE en EAJE municipale, 17 ans d’expérience : « Des conditions de travail de plus en plus dures liées à de fortes réductions budgétaires entraînant un épuisement professionnel et portant atteinte à la qualité d’accueil des jeunes enfants ».
• Le management et le travail en équipe
Auxiliaire de puériculture en EAJE  hospitalière, 2 ans d’expérience :  « En 2016 v, ma crèche s’essouffle. Le manque de motivation de la direction est ressentie par le personnel et les familles. (…) Les équipes sont démotivées, plusieurs arrêts maladies chaque semaine qui épuisent celles qui sont là au quotidien. L’ambiance se dégrade de plus en plus .(…) Il n’v y a plus d’esprit d’équipe et la direction s’en frotte les mains (…). Notre de travail n’est pas valorisé. C’est très dur de se faire respecter et reconnaître dans ce métier d’AP. Je ne le vis pas très bien au quotidien. Je ne resterai pas AP très longtemps même si j’aime mon métier ».
Auxiliaire de puériculture en EAJE  associatif, 10 ans d’expérience : « Ma crèche se porte bien car on se sert les coudes. On a une supérieure qui nous laisse nous épanouir et nous permet de nous dépasser et de mettre en place plein de choses souvent en dehors de notre fiche de poste »
Auxiliaire de puériculture en EAJE privé, 2 ans d’expérience : « La crèche a ouvert il y a 8 mois, donc nous écrivons le projet ensemble, mettons les choses en place au fur et à mesure et ça crée des rapprochements, étant donné que l’équipe est toute petite. Je vais au travail avec le sourire ».
Auxiliaire de puériculture en EAJE municipal, 7 ans d’expérience : « J’adore mon métier (…). J’ai la chance de faire partie d’une super équipe où il y a une excellente entente, beaucoup d’entraide, de soutien et même d’amitié. Je suis heureuse chaque jour de me rendre à mon travail. (…)."
 EJE en EAJE privé, 8 ans d’expérience : « Ma micro crèche se porte bien. Le gestionnaire a un réel souhait d’avoir une équipe épanouie, pour garantir un accueil de qualité aux enfants. 10 enfants pour 3 pros , quel luxe et une EJE à temps plein ».



1. Le questionnaire est toujours en ligne ici : https://docs.google.com/forms/d/1eZExEWO6D4TvmxuMwBOxsRqNQlXm4mjhuRLvPIaEL_8/viewform
2. Le questionnaire a été diffusé via des sites ou forums d’EJE, d’auxiliaires de puériculture, de puéricultrices  ou de titulaires de CAP Petite Enfance d’où cette sous-représentation des non diplômées dans les répondantes. Ce qui ne reflète probablement pas l’exacte réalité car l'une des questions qui portait sur le nombre de non diplômées dans les EAJE a obtenu des réponses.
Article rédigé par : CL et C.L.N
Publié le 26 mai 2016
Mis à jour le 20 décembre 2017