À toute vitesse !

Nicholas Oldland
Première de couverture
À toute vitesse c’est avant tout l’histoire d’un castor, d’un élan et d’un ours qui partent se promener en montagne. Dans l’esprit de Dora l’exploratrice, ils doivent traverser une rivière, une vallée et même un canyon avant d’arriver au pied de la montagne. Après de multiple découvertes, l’un d’entre eux décide de faire la course jusqu’au sommet. Le but : rendre la balade encore plus intéressante et trépidante. Mais les choses vont rapidement mal tourner.

Après Les rameurs, l’écrivain canadien, Nicholas Oldland a de nouveau souhaité réunir les trois héros de sa série, intitulée La vie sauvage. Peu de texte et de grandes illustrations, idéal pour les enfants dès 18 mois. Cela permet aussi une meilleure retranscription des émotions et des petits détails de l’histoire. Les traits de crayon sont simples et gras, avec peu de détails. Les tout-petits peuvent donc découvrir l’histoire avec un adulte puis se la ré-approprier seuls. Ils comprennent parfaitement les situations en voyant le castor glisser ou l’élan nager. Les bulles de dialogues ajoutent encore plus de vie au récit lorsqu’elles sont lues par un adulte.

Ce livre à une légère particularité : sur chaque page on retrouve un petit oiseau rose. À aucun moment il n’est mentionné dans le texte, mais il est pourtant bien présent au coeur de l’image. Il imite même les actions des animaux. C’est l’heure du pique-nique ? On le retrouve un ver à la bouche, L’ours se met à escalader ? Il suit. Pour Nicholas Oldland c’est la représentation du petit lecteur qui suit l’aventure des trois protagonistes. 

« Atteindre le sommet, c’est formidable, mais profiter de la balade ensemble, c’est encore mieux ! ». Au final, les trois personnages principaux se rendent vite compte que l’esprit de compétition n’est pas toujours si amusant, et qu’il peut même gâcher le plaisir d’un bon moment entre amis. Les thèmes de ce livre sont l’amitié et la découverte. Deux aspects très présents dans les premières années de vie d’un enfant. Ici, l’auteur canadien incite les petits comme les grands, à prendre le temps d’analyser les éléments qui nous entourent et profiter du lieu dans lequel on se trouve, car parfois, même les choses anodines peuvent devenir extraordinaires.
10,90
Article rédigé par : Julia Dumoulin
Publié le 29 juillet 2019
Mis à jour le 29 juillet 2019