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Sarah Messina, porte-parole du Collectif des assistants maternels en crèche familiale : « Le statut des assistantes maternelles doit être clarifié d’ici la fin de l’année »

Il y a un an, une dizaine d’assistantes maternelles en crèche familiale déterminées se constituaient en collectif - le Collectif National des Assistants Maternels en Crèche Familiale (CNAMCF) - pour mieux se faire entendre et mettre en lumière les difficultés de ce mode d’accueil, pourtant encensé par tous les spécialistes. Mais depuis une dizaine d’années, les crèches familiales sont en déclin et ferment les unes après les autres, sans qu’aucun ministre ne soit parvenu à redresser la barre. Bien que ce mode d’accueil soit reconnu pour son bel équilibre, associant les avantages de l’accueil collectif et de l’accueil individuel, il reste complexe et méconnu des pros, des parents et des collectivités. Sarah Messina, porte-parole du CNAMCF, fait le point sur les actions menées et les enjeux de cette nouvelle année. 
Les Pros de la Petite enfance : Le Collectif National des Assistants Maternels en Crèche Familiale a tout juste un an. Quel regard portez-vous sur le chemin parcouru ?  Sarah Messina : Nous sommes assez satisfaites de cette première année d’existence : nous avons réussi à faire entendre la voix des crèches familiales et nous nous sommes senties entendues. Il fallait taper du pied et jouer des coudes, avant les grandes annonces. Nous avons donc mené de nombreuses actions de communication sur les réseaux, par la diffusion de documents et vidéos, la participation de Véronique Luypaert au podcast Référence Petite Enfance, à une table ronde de la Rentrée de la Petite Enfance... Nous avons rencontré de nombreux élus et députés, écrit aux ministres, au président Macron ; nous sommes rapidement entrées en contact avec la DGCS, la CNAF, Comité de Filière ; et il me semble que le collectif a été pris au sérieux, nous étions notamment...
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Article rédigé par : Laurence Yème
Publié le 20 février 2024
Mis à jour le 21 février 2024