Inscription Newsletter
Une vingtaine de produits ont été testés par l’association de consommateurs et ils ne se valent pas tous. En tête des meilleures crèmes solaires, on trouve « Cien Sun Spray solaire enfant 50+ », un produit de chez Lidl à 7€, le moins cher de la liste. D’autres marques, plus chères, se retrouvent, elles, en bas de classement comme la « Bariésun 50+ spray enfants » de chez Uriage au prix de 18€ qui contient du phénoxiéthanol et d’autres perturbateurs endocriniens. Les deux meilleures lotions après la crème Lidl sont "Idéal soleil 50+ spray douceur enfants" de Vichy à 16€ et "50+ enfants Anthelios Dermo-Pediatrics" de La Roche-Posay à 16,50€.
Une mauvaise protection avec certaines crèmes bio
Avec surprise, les crèmes solaires bio ne font pas partie du top des protections UV. Même si elles ne contiennent pas de perturbateurs endocriniens, leur filtre minéral ne protège pas bien contre les UVA, responsables des cancers de la peau. On peut également y trouver du dioxyde de titane ou encore de l’oxyde de zinc. Ainsi, on retrouve en queue de classement 4 marques bio : Eco Cosmetics et sa crème « 50+ Baby & Kids Neutral sans parfum », « Nature Sun 50 enfants spray solaire » d’Acorelle, mais aussi les marques Alphanova et Bioregena. D’après la recommandation officielle, il faut que la protection UVA atteigne le tiers de la protection UVB, ce qui n’est pas le cas avec ces produits. Certaines ont un UVB à 50 avec un UVA en-dessous de 16, qui est le seuil minimum recommandé.
UFC - Que Choisir reste tout de même positive et révèle que la composition des protections testées est satisfaisante, notamment avec un bas taux de présence d’allergènes. L’association de consommateurs en profite pour rappeler qu’il ne faut pas lésiner sur la quantité de crème à utiliser. En effet, les français appliqueraient en moyenne 0,5 mg/cm2 de peau contre les 2mg/cm2 de peau préconisés.
Source : UFC - Que Choisir
Voir aussi :
Comment protéger la peau des bébés l’été
7 précautions pour protéger les enfants pendant la canicule
Perturbateurs endocriniens : comment les éviter dans les lieux d’accueil
Connectez-vous pour déposer un commentaire.
