Refonte des diplômes du travail social : les organisations professionnelles reçues par la DGCS
Leur demande a été entendue. Les organisations professionnelles des métiers du travail social, coordonnées par la Fneje, ont été reçues par le directeur de la DGCS, Jean-Benoit Dujol, ce 9 mai.
La Fneje et les organisations professionnelles représentant les métiers du travail social ne décolèrent pas. En cause : la réforme des diplômes sur laquelle planche la Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS) depuis maintenant huit mois. Un projet de refonte des cinq diplômes d’Etat de niveau 6 (dont font partie les EJE) qui risque de mettre en péril ces métiers et leurs spécificités. Dans un communiqué publié ce 14 mai, la Fneje annonce avoir été reçue avec les autres organisations professionnelles par le directeur de la DGCS, Jean-Benoit Dujol, au sujet de la refonte controversée.
Halte à l’uniformisation des formations
Les organisations déclarent ne pas être opposées à une évolution des diplômes en phase avec les enjeux de la société. Mais la question de l’attractivité, et donc des parcours professionnels, ne doit pas mettre en péril les conditions de travail et la reconnaissance des missions de chaque profession. « Nous ne sommes par interchangeables », martelait les organisations professionnelles dans une précédente alerte. Elles le répètent aujourd’hui : « Si nous laissons faire, nous perdrons la richesse du savoir professionnel et académique du travail social qui s’appuie sur des formations différentes et complémentaires qui ne peuvent pas tenir dans un diplôme unique.»
Mobilisées, elles demandent instamment :
- un report de la mise au vote de cette réforme à la CPC qui est actuellement prévue le 3 juillet prochain,
- le maintien des heures de formation pratique avec les 60 semaines de stage,
- le maintien des heures de formation théorique qui garantissent un accompagnement de qualité des apprenant•es.
La ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, Catherine Vautrin, devrait les recevoir dans les prochains jours.
Candice Satara
PUBLIÉ LE 14 mai 2025